Résumé :
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L’activité physique adaptée (APA) est une notion récente. Pourtant, l’activité physique (AP) est une composante essentielle de la santé. Quel que soit l’indice de masse corporelle (IMC), l’AP régulière a des effets favorables sur la condition physique, la composition corporelle et la santé osseuse. Elle réduit des facteurs de risque cardiovasculaire (hypertension artérielle, résistance à l’insuline, dyslipidémie, syndrome métabolique, etc.). Elle améliore la santé mentale, en renforçant la confiance et l’estime de soi, et en réduisant l’anxiété, le stress et les risques de dépression. Elle doit être pratiquée dès le plus jeune âge d’autant qu’elle peut être un facteur favorable pour la réussite scolaire. De plus sa pratique précoce influencerait favorablement la santé à l’âge adulte. Nous nous proposons dans cet article de parler de l’expérience du Département universitaire de psychiatrie de l’adolescent et de l’adulte jeune de l’Institut mutualiste Montsouris, qui s’est inscrit en précurseur, en inscrivant depuis plus de trois années l’APA au sein des activités thérapeutiques pour les jeunes qui lui sont confiés aussi bien en hospitalisation qu’en ambulatoire.
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