Résumé :
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Les pratiques de soins dites « non conventionnelles », parfois appelées « médecines alternatives », « médecines complémentaires », « médecines naturelles » ou encore « médecines douces », désormais appelées « médecines complémentaires alternatives » (MCA), sont diverses tant par les techniques employées que par les fondements théoriques invoqués. Non reconnues au plan scientifique par la médecine dite « conventionnelle », ni enseignées au cours de la formation initiale des professionnels de santé, ne bénéficiant d’aucune évaluation ni d’aucun encadrement, elles sont en plein essor. Leur multiplication exponentielle et l’usage qui en est fait sont à l’origine de la création de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Que dire de ces pratiques ? Quelles sont les représentations des patients et quelle est l’importance de leur usage ? Mais aussi quels sont les risques ?
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