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Résumé :
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Le « travail sur autrui » s’est vu considérablement transformé au fil des dernières décennies, en particulier dans le champ social et médico-social. La notion d’« accompagnement », qui tend à remplacer celle de « prise en charge » dans le secteur sanitaire et social, témoigne entre autres d’une revalorisation des usagers comme des sujets de l’action publique et parapublique. Ainsi, les principes de l’égale dignité et de l’autonomisation des personnes semblent désormais au cœur du mode de relation porté par les travailleurs sociaux et médico-sociaux. L'auteur, qui s’appuie sur des données recueillies dans le cadre de son travail de thèse et d’une enquête pour l’Observatoire du Samusocial de Paris et l’ONPES, revient ici sur les configurations singulières de ces enjeux dans le travail d’assistance aux sans-abri. Les principes tenus ensemble dans l’action sociale consistent en une « solidarité individualiste », c’est-à-dire une relation d’aide qui se doit d’être universelle et de faire valoir l’égalité en dignité entre intervenant et bénéficiaire.
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