Résumé :
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L'une des réponses aux multiples défis que rencontrent les soins primaires (enjeux de démographie professionnelle, médecine de parcours, territorialisation, place dans la gradation des soins, qualité des pratiques, etc.) au cours des deux dernières décennies a consisté à créer des structures ou cadres formalisés de coordination des intervenants. Ces nouvelles formes de coordination connaissent, pour certaines d'entre elles, une dynamique remarquable, et nourrissent une cinétique de coordination professionnelle aux implications plus vastes (délégation d'actes, etc.). Elles se sont toutefois ajoutées les unes aux autres, ou se sont succédé, à un rythme rapide, sans qu'un plan d'ensemble ait initialement présidé à leur développement, ce qui a pu soulever des interrogations sur leurs vocations respectives, et susciter une impression de chevauchement ou de concurrence. Un arrêt sur image est proposé pour en saisir l'architecture. Il est proposé schématiquement de distinguer des structures effectrices centrées sur une patientèle, les structures non effectrices centrées sur un territoire, et celles centrées sur les patients présentant des besoins particuliers.
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