Résumé :
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A partir d'une enquête ethnographique, cet article analyse comment les consommations d'alcool d'une personne sans-abri accueillie dans un centre d'hébergement médicalisé, sont qualifiées et prise en charge par les professionnels à l'aune de leur qualité soignante. Cela signifie que les consommations sont jugées au regard de leurs conséquences anticipées et observées, sur l'état de santé du buveur et sur les soins dans lesquels il est engagé. Cet article met en lumière les tensions morales qui traversent les pratiques soignantes et réinterroge la place du patient en situation de précarité dans la relation de soin.
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