Résumé :
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Longtemps considéré comme isolé au sommet d’une Olympe d’où seules les révolutions venaient le déranger, le droit constitutionnel a connu de profondes transformations juridiques et intellectuelles. Désormais perçu de plus en plus clairement dans sa situation réelle de prise directe avec les mouvements politiques, sociaux et culturels, il ne pouvait manquer, dans sa dimension de protection des droits fondamentaux, d’être rattrapé, à un titre égal à celui d’autres branches du droit, par les bouleversements des connaissances techniques du vivant. Peu à peu, le problème de la bioéthique s’est donc posé au droit constitutionnel, par le canal privilégié de la justice constitutionnelle. Face à ce mouvement général dans les pays développés, au premier rang desquels ceux qui pratiquent cette dernière, l’éclairage comparatiste s’avère une fois de plus fort précieux. (4e de couv.)
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