Résumé :
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À l'université et lors des stages, notamment à l'hôpital, les violences sexistes et sexuelles sont majoritairement subies par les femmes. Dans le cadre universitaire, les agresseurs sont très majoritairement des étudiants. En stage, ces violences sont souvent le fait de supérieurs hiérarchiques. Les conséquences sur la vie personnelle et le parcours professionnel des victimes peuvent être importantes : traumatisme physique, santé mentale dégradée, perte de confiance, décrochage universitaire, influence sur le choix de la spécialité médicale, etc. Les victimes rapportent très rarement les faits, notamment par peur des conséquences sur leur avenir professionnel, ou parce qu'elles présument qu'aucune mesure ne sera prise, mais aussi parce qu'elles ne savent pas à qui signaler les violences subies. Malgré la fréquence de ces violences, les médecins manquent de formation sur le sujet, pour développer leur capacité à écouter et accompagner correctement ces victimes, et savoir réagir dès leurs études face à de telles violences, subies ou constatées. Des syndicats et associations d'étudiants proposent une série de mesures pour la formation des étudiants et des soignants encadrants, ainsi qu'en matière de signalement des violences, de l'aide aux victimes, et des sanctions des auteurs de violences.
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