Résumé :
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La fragilité des patients pris en charge à l’institut universitaire du cancer de Toulouse Oncopole, la gravité des pathologies et les risques liés aux innovations et aux traitements peuvent rendre les événements indésirables associés aux soins rapidement critiques et impacter sévèrement les professionnels. Dans tous les établissements de santé, ces « secondes victimes » sont rarement prises en compte et reconnues. Or, si 60 % des professionnels de santé sont capables de citer un événement indésirable associé aux soins où ils peuvent s’identifier comme seconde victime, ils sont plus de deux tiers à développer une perte de confiance en eux, de l’anxiété, une dépression ou une diminution de performance dans leur travail. La mise en place d’un dispositif de prise en charge de la seconde victime d’un événement indésirable contribue à renforcer la culture de sécurité, et donc la sécurité des soins au bénéfice des patients et des professionnels. (R.A.)
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