Résumé :
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La pandémie de coronavirus, déclarée le 11 mars 2020 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), conduit à penser que d’autres agents pathogènes pourraient se propager dans les années à venir. La mondialisation des échanges peut donc transformer une épidémie localisée en pandémie, non sans remettre en cause les habitudes alimentaires et culturelles des populations locales. Au-delà des aspects sanitaires, la pandémie de la Covid-19 invite à réfléchir aux conséquences de la mondialisation, car elle s’inscrit dans un faisceau de crises actuelles et à venir : économique, sociale et environnementale. Une campagne sanitaire, permettant d’éradiquer une telle pandémie, est en effet coûteuse ; les entreprises subissent le ralentissement de l’activité, ce qui entraîne une récession économique, malgré les aides engagées par les États. Les causes structurelles de cette pandémie incitent à repenser, notamment, la sécurité alimentaire et sanitaire sur le long terme. La crise révèle les fragilités des chaînes de valeurs internationales à flux tendus qui, depuis une trentaine d’années, structurent le processus de mondialisation.
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