Résumé :
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Le rapport du Sénat sur la « sécurité sociale écologique du XXIe siècle », en date du 30 mars 2022, traite de la vulnérabilité du système de sécurité sociale aux chocs climatiques. Le problème est d'un grand intérêt mais il est parfois mal posé dans le document sénatorial, de sorte que les solutions préconisées ne convainquent pas vraiment. Une approche véritablement écologique de la crise sociale que connaissent les États-providence développés devrait conduire à promouvoir un certain « protectionnisme » économique, pour réduire les importations en provenance de pays très pollueurs, le développement de l'énergie nucléaire, parce qu'elle a une très faible empreinte carbone, la limitation de l'immigration non-européenne, pour éviter la croissance de la population non qualifiée au Nord et le pillage des élites du Sud, le développement des fonds publics de pension, pour compenser la fragilité démographique des régimes en répartition. (R.A.)
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