Résumé :
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Au sommaire de ce numéro thématique : I - Développement durable et monde global. Chapitre 1. La santé planétaire – personnes et planète – notre responsabilité éthique ! : Comment l’Église catholique a-t-elle participé au débat sur les grands problèmes mondiaux liés à la santé, à l’écologie et aux changements climatiques ? L’Encyclique Laudato Si : prendre soin de la Maison Commune (2015) » éveille son attention, ses énergies et se joint à la grande communauté scientifique internationale pour discuter ensemble, en tant que partenaires, de la question écologique et de l’avenir de la vie sur la planète. Chapitre 2. El papel de las organizaciones internacionales: objetivos de desarrollo sostenible y cuestiones de responsabilidad global. [Le rôle des organisations internationales : objectifs de développement durable et questions de responsabilité globale] : L’objectif du présent article est tout d’abord d’identifier le rôle que les organisations internationales, principalement les Nations Unies, ont joué dans l’élaboration, et la mise en œuvre de stratégies de développement durable. Deuxièmement, et sur la base de l’évaluation de la prévalence de l’aspect environnemental dans la mise en œuvre des politiques de développement durable, l’article aborde les difficultés existantes dans la mise en place d’une gouvernance mondiale dans ce domaine et les mécanismes qui pourraient apporter des réponses efficaces dans le domaine du droit international de l’environnement. Chapitre 3. Les technologies de modification du génome : quels enjeux pour la paix et quelle place pour le droit international ? : Les technologies de modification du génome humain sont-elles susceptibles de constituer une menace pour la sécurité et comment celle-ci pourrait-elle être contrôlée par un ordre juridique international qui cherche sa voie entre l’application du droit existant au désarmement et l’invention d’un nouveau droit issu des principes d’éthique applicables aux nouvelles technologies ? II - Développement durable et espèce humaine. Chapitre 4. Réflexions éthiques et juridiques sur le transhumanisme dans une perspective de développement durable : La quête du développement durable intervient à l’égard des éléments essentiels de l’environnement naturel de l’homme et de sa constitution intrinsèque. Elle s’appréhende en tant qu’élément majeur de l’humanité dans sa dignité, sa singularité, son unicité, son universalité, qui nécessitent le respect. Les réflexions éthiques prospectives des pratiques en cours ont pour enjeu de mettre en exergue les différentes pratiques du transhumanisme susceptibles d’être préjudiciables au développement durable, ce qui mène à d’autres réflexions éthiques sur la nécessité juridique d’encadrer les activités transhumanistes pour répondre à la finalité de développement durable. Chapitre 5. La protección de la especie humana. El rol del Derecho [La protection de l’espèce humaine et le rôle du droit] : Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles nous pourrions penser que l’espèce humaine pourrait être en danger. On parle du réchauffement climatique qui produit d’importantes catastrophes naturelles inhabituelles ; d’armes de plus en plus destructrices ; d’attentats terroristes graves avec des armes chimiques, etc. Mais on ne peut ignorer l’une des menaces qui pèsent sur l’espèce humaine, qui est le transhumanisme ou le posthumanisme. C’est du point de vue de ce dernier sujet, sur lequel on a déjà beaucoup écrit, que nous essaierons d’axer notre analyse, en accordant une attention particulière à la question relative à l’édition de gènes (CRISPR/Cas 9). III - Développement durable et démocratie. Chapitre 6. L’institutionnalisation de l’idée de développement durable et le renouveau démocratique : Le développement durable constitue-t-il un moyen d’organiser rationnellement la pénurie et/ou est-il aussi une incitation à rechercher de nouvelles approches d’élaboration du processus démocratique ? Chapitre 7. Comment engager le citoyen dans les discussions bioéthiques et environnementales ? : De la problématique de la hausse du prix du gazole de quelques centimes d’euros (cf. le mouvement des Gilets jaunes), nous sommes passés à la question politique de l’impact économique de la transition écologique sur les classes sociales moyennes et surtout vulnérables. Dans ce même débat national en 2018, parmi les 32 questions posées se trouvait celle de la laïcité. La question environnementale est résolument bioéthique couplée à d’autres concepts notamment de la liberté de conscience. Elle rappelle la question rawlsienne du « comment vivre ensemble ? ». Elle fait partie intégrante des programmes politiques en cours des élections présidentielles de 2022. Comment débattre et engager le citoyen dans les discussions bioéthiques et de développement durable ?
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