Titre : | L’hôpital public au défi des parcours complexes et des enjeux psychosociaux. Quelles réponses au problème bed-blockers ? l’exemple du Groupe hospitalier Nord-Essonne |
Auteurs : | Jonathan Hass ; Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) (Rennes, FRA) |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2021 |
Description : | 71p. / ann. |
Langues: | Français |
Classement : | DH21/ (MEMOIRE EHESP - DIRECTEUR D'HOPITAL) |
Mots-clés : | Hôpital ; Long séjour ; Complexité ; Pauvreté ; Patient ; Risque psychosocial ; Santé communautaire ; Equipement lit ; Gestion des lits |
Résumé : |
L’hôpital public accueille des patients dont la prise en charge est soit inadéquate, soit injustifiée au regard de ses missions de soin, de prévention, d’enseignement et de recherche. Ce sont les patients dits « bed-blockers » ou, en psychiatrie, « patients au long cours ». Ces patients qui n’ont pas leur place à l’hôpital sont exposés au risque nosocomial et à une perte d’autonomie. Pour l’établissement, cela représente une perte financière significative et pour les patients de la file active, un allongement des délais d’hospitalisation.
Le nombre de « bloqueurs de lit » est difficile à quantifier car les méthodes d’évaluation varient en fonction de la définition adoptée : patients médicalement sortants, patients dont la durée de séjour excède une borne haute, patients dont le chiffre d’affaires journalier se situe en-deçà d’un palier acceptable pour assurer le financement de l’établissement. La monographie réalisée sur le Groupe hospitalier Nord-Essonne révèle une surreprésentation des patients bed-blockers dans les filières sous dotation (SSR et en psychiatrie), tandis que la médecine est relativement épargnée, ce qui n’exclue pas des situations exceptionnelles de blocage pendant plusieurs années. Certains dispositifs, comme la Commission des séjours longs, complexes et inadaptés, ont un rôle dans la diminution du nombre de ces patients. Le bed-blocking a plusieurs causes dont la difficulté à trouver un aval pour les patients au parcours complexe. L’analyse des codes de précarité du PMSI montre une hausse de la prévalence des facteurs psychosociaux avec la durée de séjour. Cette corrélation invite à identifier dès le début de l’hospitalisation de potentiels blocages pour accélérer la sortie. Des dispositifs et structures adaptés à ces profils complexes permettraient de pallier les difficultés liées au bed-blocking. Un service dédié à la médecine sociale qui associerait une équipe mobile précarité et une unité de prise en charge de patients en détresse psychosociale est préconisé. Pour prendre en charge les parcours complexes, des unités innovantes associant lieu de vie et soins lourds ont fait leur apparition. Mais le maintien d’un équilibre financier demeurerait difficile. (R.A.) |
Diplôme : | DH Directeur d'Hôpital |
Plan de classement simplifié : | Directeur d'Hôpital (DH) |
En ligne : | https://documentation.ehesp.fr/memoires/2021/edh/jonathan_hass.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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090109 | DH21/0006 | Mémoire | Rennes | Salle des Glénan | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
![]() dh/hass URL |