Résumé :
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Depuis qu’elle existe, la psychiatrie a toujours entretenu des relations plus ou moins étroites avec la justice. Les rapports entre hôpital et prison, malades mentaux et criminels, soin et punition ont toujours été aussi complexes qu’incontournables. Nourri par 25 ans d’exercice de la psychiatrie à la prison de Fresnes, puis à celle de Fleury-Mérogis et enfin à la prison de la Santé à Paris, cet article expose la perception d’une évolution coercitive de la pratique de la psychiatrie en milieu pénitentiaire. (R.A.)
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