Résumé :
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L’ambition « 1000 CPTS » est de passer à un exercice coordonné sur la totalité du territoire national. Contrairement aux réseaux lancés dans les années 80, découpés comme les services hospitaliers par organe, par pathologie, par type de population, etc, il ne s’agit pas de transposer un modèle d’organisation d’un secteur de santé à un autre, mais de créer, à partir des besoins de la population, un modèle basé sur : -la non spécialisation avec un réseau de soins primaires articulé avec des soins secondaires spécialisés ambulatoires –la proximité, avec une coopération entre la santé ambulatoire et le médico-social –la responsabilité populationnelle sur un territoire des acteurs jusqu’à présent uniquement des patients et une patientèle –une gouvernance assurée par les acteurs de terrain eux-mêmes. Ce dernier concept a une dimension politique forte : dans un pays à fort tropisme centralisateur, les pouvoirs publics ont accepté que ce soit les acteurs de terrain qui soient les initiateurs des CPTS, et pas les ARS. Après l’objectif « 1000 CPTS », quel serait le futur des CPTS ? L’auteur l’examine par une réflexion prospective avec les concepts d’« interCPTS » et de « mise en cohérence territoriale ».
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