Résumé :
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La loi du 2 août 2021 relative à la bioéthique marque un tournant par rapport à ses devancières. Alors que, depuis 1994, les lois de bioéthique visaient à poser un encadrement moral aux progrès de la science, celle de 2021 prend largement en compte les demandes de la société. C'est le cas, bien sûr, en matière d'assistance médicale à la procréation, entre logique médicale et logique égalitariste. En matière d'information génétique, la loi recherche un nouvel équilibre entre droits individuels et solidarité. La solidarité est également le maître-mot des nouvelles règles de circulation des ressources biologiques humaines, qui maintiennent les principes de gratuité, de non-commercialité et d'anonymat. Les dispositions de la loi relatives aux recherches sur l'embryon ont moins fait couler d'encre mais n'en sont pas moins importantes. (R.A.)
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