Résumé :
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Revaloriser l’engagement, la compétence, l’expérience, afin de permettre à chacun de retrouver l’estime de soi et la créativité sans lesquelles la santé ne peut se maintenir. Le premier confinement nous a montré que lorsqu’on lâche la bride aux soignants (et non seulement à eux), ils sont capables de se mobiliser, de réinventer leurs pratiques pour les adapter en cas d’événement extraordinaire. Les pires manquements face à la crise se sont révélés du côté du pouvoir et de son exécutif qui se sont contentés d’ajouter des contraintes aux contraintes. Il est donc légitime aujourd’hui d’exiger la mise en place de dispositifs collectifs locaux, permettant à tous de s’approprier le terme de santé et de définir ses conditions d’épanouissement. L’utopie est plus que jamais convoquée pour échapper au vide qui se profile, pour le combler en revendiquant le droit au plaisir de vivre, de découvrir, d’inventer, de travailler les uns avec (et non contre) les autres. Il est urgent de faire joyeusement face aux questions universelles de santé pour une vie pleine et digne. (Certains articles sont accessibles en ligne gratuitement)
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