Résumé :
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Au moment où des lueurs d’espoir nous laissent penser à la venue de temps meilleurs sur le front de la pandémie de la Covid-19 et, si le temps nous le permet, est-il possible de poser un regard rétroactif sur les modalités de diffusion de cette maladie ? Vague après vague, nous nous sommes interrogés sur le comment et le pourquoi de l’insidieuse flambée des cas, sur la répartition planétaire des taux d’incidence, sur la résurgence de la maladie dans des espaces géographiques qui semblaient avoir maîtrisé l’épidémie, sur les modes de transmission au gré des variants ou encore sur les écarts considérables qui sont constatés entre les pays, plus particulièrement pour les formes sévères. Cela s’est traduit le plus souvent par la quête du ou des cas « zéro », très souvent sans succès ou par la recherche d’une chaîne de contamination, toujours incertaine. C’est la situation qu’a connue la ville d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, lorsque trois personnes ont été testées positives, sans lien apparent. Parmi elles, une femme travaillant pour une entreprise de restauration desservant des vols internationaux était au centre de toutes les attentions même si huit jours avaient passé entre son dernier jour de travail et son test positif ! Récemment, des chercheurs de l’Inserm ont découvert que des participants de la cohorte « Constances », biobanque d’une étude menée par l’institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique, étaient porteurs du SARS-CoV-2 dès novembre 2019, sans aucune relation avec d’éventuelles souches provenant de Wuhan. Ainsi, de nombreuses questions ont surgi au fil de l’implacable propagation de la pandémie. (R.A.)
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