Titre : | L’impact de l’épidémie de COVID-19 sur les soins de premier recours en région Provence-Alpes-Côte d’Azur : retour d’expérience sur la mise en place d’un dispositif de surveillance en temps réel à partir des données régionales de l’Assurance maladie (2021) |
Auteurs : | H. Davin-Casalena, B. ; M. Jardin ; et al. |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue d'épidémiologie et de santé publique (RESP) (vol. 69, n° 3, juin 2021) |
Pagination : | pp.105-114 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Epidémie ; Covid 19 ; Confinement ; Soins santé primaire ; Impact ; Recours soins ; Médecin généraliste ; Provence Alpes Côte d'Azur ; Profession libérale ; Refus soins ; Télé consultation ; Télé médecine ; France ; Besoin santé |
Résumé : |
L’épidémie de COVID-19 du printemps 2020 a fortement affecté le système de soins. Le confinement et les risques d’exposition au coronavirus ont incité les patients à modifier leur recours aux soins. L’objectif était de partager un retour d’expérience sur la mise en place d’un dispositif de surveillance en temps réel de l’activité des médecins libéraux de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et de l’évolution des remboursements de médicaments prescrits aux assurés du régime général pour le diabète, pour des troubles de la santé mentale et pour certains vaccins.
Méthodes : Les données ont été extraites à partir des bases régionales de l’Assurance maladie pour les années 2019 et 2020. Elles ont permis de construire des indicateurs en date de soins pour le régime général stricto sensu, calculés de façon hebdomadaire, à partir de la semaine 2. Résultats : On constate une chute d’activité des médecins libéraux lors du confinement (−23 % pour les médecins généralistes ; −46 % pour les spécialistes), suivie d’un quasi retour à la normale par la suite. Dans le même temps, les téléconsultations ont connu un véritable essor : elles ont constitué 30 % des actes des médecins libéraux au plus fort de la crise. Le début du confinement a été marqué par un pic d’approvisionnement en médicaments, tandis que la vaccination a fortement diminué (−39 % concernant le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole chez les enfants âgés de moins de 5 ans ; −54 % pour le vaccin contre les papillomavirus humains chez les filles âgées de 10–14 ans). Conclusion : L’épidémie de COVID-19 risque d’entraîner d’autres conséquences sanitaires que celles directement imputables à la COVID-19 elle-même. Le renoncement aux soins pourrait causer des retards de soins fortement préjudiciables aux individus et à la collectivité. Ces questions inquiètent les autorités publiques, qui mettent en place des actions visant à inciter les patients à se soigner sans tarder. Mais la crise liée à la COVID-19 a aussi créé des opportunités, telles que le déploiement de la téléconsultation et de la télé-expertise. Bien que partiels, les indicateurs mis en œuvre peuvent permettre aux décideurs publics d’être réactifs et de mettre en place certaines actions afin de répondre aux besoins de santé des populations. |
En ligne : | https://doi.org/10.1016/j.respe.2021.04.135 |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
092289 | REV | Périodique | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |