Résumé :
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À l’heure d’une médecine hyper-connectée qui pourrait nous couper de la clinique et du soin, et du principe de précaution toujours mis en exergue signe d’une insécurité croissante, la confiance est mise à l’épreuve. À partir d’une étude sur le toucher dans le soin, menée en 2016 auprès de médecins, infirmier(e)s, maïeuticien(e)s, kinésithérapeutes, aide-soignant(e)s, nous avons souhaité approfondir la réflexion sur la qualité de la relation de soin entre le professionnel de santé et ses patients. Une relation de soin qualifiée de « bonne » passe inexorablement par la maîtrise du Toucher d’autant que sa vitale modération va dans le sens de plus de démocratie sanitaire et d’autonomie de l’individu. L’adhésion du grand public à une-médecine ne pourra se faire que si le professionnel sait « toucher » ses patients et développe ses qualités humaines
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