Résumé :
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L'actuelle crise sanitaire interpelle fortement la gouvernance de nombre de structures des domaines sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Le secteur fête en 2020 ses 45 ans : c'est l'âge de la maturité. En 2002, il a été rénové : le bénéficiaire devenant enfin un citoyen - membre à part entière de la République sociale et solidaire - certes à besoins particuliers. Pour y répondre, il convient de développer une ingénierie médico-sociale dominée par l'éthique. À partir d'une analyse approfondie des exigences légales, réglementaires et celles de la HAS et de l'ANAP - qui connaissent de fortes et constantes évolutions - les auteurs présentent, dans un premier temps, les méthodes et outils managériaux issus des approches les plus actuelles des sciences de gestion, dénommées « 2.0 ». Elles apportent des réponses dont la conformité aux exigences précitées n'est pas discutable et garantissent - par conséquent - la pérennité des structures. Pour les auteurs, cette approche - dont ils ne contestent ni l'intérêt, ni l'influence positive sur les pratiques et la situation du bénéficiaire - est partielle. Elle ne garantit pas suffisamment un accompagnement personnalisé s'inscrivant dans la promotion de ses droits grâce à un management global de la performance intégrant et réconciliant qualité et éthique. Dans un deuxième temps - en réponse à ce constat - les auteurs présentent le système Éthique-Qualité-Performance, constitué d'un ensemble de principes, de méthodologies et d'outils concrets, correspondant à une ingénierie médico-sociale globale, non pas simplement adaptée par rapport aux approches de l'entreprise mais totalement reconfigurée à partir des valeurs et des missions sociales et médico-sociales. Pour eux, cette approche s'intègre non seulement dans la lettre de la Loi, mais dans son esprit. Il s'agit alors d'un système de management de la performance de type « 3.0 » dont la finalité est de garantir la qualité et l'éthique des pratiques, dans une recherche de bientraitance généralisée. (4ème couv.)
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