Résumé :
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Du logement au bureau, en intégrant les transports, les Français passeraient aujourd’hui près de 85% de leur journée dans des espaces clos. Environ seize heures seraient ainsi passées quotidiennement au domicile, davantage encore si l’on considère la population des jeunes enfants. La qualité de nos environnements intérieurs apparaît donc un facteur important de la santé et de la qualité de vie de la population. Cependant, cet environnement peut présenter des situations de contamination liées à la présence de très nombreuses substances dont les sources sont multiples et auxquelles un individu peut être exposé par différents biais (inhalation, ingestion ou absorption cutanée). Ces substances sont susceptibles d’être émises par les matériaux de construction ou de décoration, par certains équipements (chaudières, cheminées) ou par les objets présents dans la pièce (ameublement, appareils électroniques). Ces émissions peuvent également être liées à la présence et aux activités des occupants du bâtiment. Au domicile, le tabagisme, les travaux d’entretien et de bricolage, la manipulation de jouets, l’application de produits cosmétiques, la combustion d’encens ou de bougies ainsi que l’alimentation sont autant d’activités susceptibles d’exposer les habitants à des composés chimiques. A la crèche ou à l’école, l’entretien fréquent des bâtiments, la forte occupation des locaux, les jouets ou produits utilisés lors des activités manuelles vont impacter la qualité de l’environnement. Enfin, une partie des composés retrouvés dans les bâtiments peut provenir de l’extérieur. (Intro.)
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