Résumé :
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Le secteur du grand âge et de l'autonomie est confronté depuis plusieurs années à d'importantes difficultés de recrutement et de fidélisation des personnels. À cela s'ajoute un sentiment de "perte de sens" et d'isolement ressenti par les professionnels, qui estiment ne pas être assez reconnus par la société. D'ici 2025, notre population comptera 1 million de personnes âgées supplémentaires, dont 100 000 en situation de perte d'autonomie. Étant donné l'urgence de la transition démographique, nous devons revaloriser l'image, les conditions de formation et de travail ainsi que les rémunérations de ces professions. Dans ce contexte de crise sanitaire et plus que jamais, nous devons également une pleine reconnaissance à ces personnels dévoués dans leurs missions du lien et du prendre soin. Les travaux menés par les missions El Khomri et Libault fournissent déjà des préconisations complètes, susceptibles de renforcer l'attractivité de ces professions.Depuis plusieurs mois déjà, une vaste réforme du grand âge et de l'autonomie a été engagée. Celle-ci s'amplifiera dans les mois à venir, et nous appelle à agir en profondeur sur différents champs : les droits des personnes âgées et de leurs proches aidants, l'adaptation des structures d'accompagnement, et l'investissement pour l'attractivité des métiers du prendre soin. Ce plan national pour les métiers du grand âge et de l'autonomie en sera l'un des principaux leviers d'action. (Intro.)
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