Résumé :
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Qu’en est-il des formations des travailleurs sociaux en ce début de XXIème siècle ? Face à l’offensive tous azimuts de la numérisation, de la dématérialisation dans la formation et à l’envahissement par les méthodes technicistes, comment mettre en avant la prééminence de la relation pédagogique ? Pouvons-nous parler de "sciences" de l’éducateur – d’autant plus après l’universitarisation des niveaux 3 ? Faut-il être ou avoir été travailleur social pour former d’autres personnes à ces métiers ? Qu’en est-il de la dimension clinique ? Et surtout, comment préserver ce qui fait l’essence de la formation, de la construction commune des savoirs, de la transmission ?… A savoir la prise en compte du temps long dans le travail d’élaboration psychique, l’importance des espaces potentiels qui amènent à la création et à la culture, l’éminence de l’oralité et du récit, la réhabilitation du rêve et le travail du commun… Et donc l’incontournable dimension politique du métier ainsi que l’engagement qui s’y réfère…
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