Titre : | Bilan de la surveillance des arboviroses en 2019 : transition vers une surveillance des cas confirmés de chikungunya, dengue et d’infection à virus zika en France Métropolitaine (2020) |
Titre original: | Bilan de la surveillance des arboviroses en 2019 : transition vers une surveillance des cas confirmés de chikungunya, dengue et d’iReview of arbovirus surveillance in 2019: transition to surveillance for confirmed cases of chikungunya, dengue and zika virus in metropolitan France |
Auteurs : | Sandra Giron ; Nelly Fournet ; Florian Franke ; et al. |
Type de document : | Article |
Dans : | Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) (n° 22, septembre 2020) |
Pagination : | pp.446-455 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Surveillance ; Fièvre Zika ; Virus Zika ; Surveillance épidémiologique ; Chikungunya ; Dengue ; France ; Déclaration maladie |
Résumé : |
Le moustique Aedes albopictus continue de s’implanter dans de nouveaux départements chaque année en France métropolitaine (51 départements colonisés en 2019 ; 42 en 2018), exposant au risque de transmission autochtone d’arboviroses. En métropole, les cas probables et confirmés de chikungunya, de dengue et d’infection à virus Zika sont à déclaration obligatoire (DO) toute l’année. Dans les départements métropolitains où le moustique Aedes albopictus est implanté, la surveillance est « renforcée » du 1er mai au 30 novembre, par un dispositif de rattrapage laboratoire des résultats positifs de ces arboviroses. Contrairement aux années précédentes et suite à l’évaluation en 2018 en région Paca d’un nouveau système de surveillance, basé sur le signalement des cas confirmés ou probables seulement, la déclaration de cas suspects n’a pas été encouragée par Santé publique France en 2019.
Au total, en 2019, 113 cas confirmés ou probables de chikungunya, 923 cas de dengue, 17 cas d’infection à virus Zika et un cas de flavivirus ont été identifiés. Le pourcentage de signalement par DO des cas confirmés ou probables pendant la période de surveillance renforcée est en hausse : 23% en 2017, 29% en 2018 et 44% en 2019. Les professionnels de santé semblent mieux informés des risques d’importation d’arboviroses en France métropolitaine. Des efforts sont faits pour que les actions de démoustication soient ciblées autour des cas confirmés afin de réduire des traitements non justifiés. Néanmoins, la sensibilisation des voyageurs et des professionnels face au risque d’épidémie. (R.A.) |
En ligne : | https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/281659/2733663 |