Résumé :
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Le présent article s’attachera à rapporter comment une partie de nos concitoyens, grands exclus, précaires et désaffiliés particulièrement marqués par la perte, le manque, ainsi qu’une certaine mort sociale, réagit à la mort d’un semblable. Notre étude se propose de rapporter comment les conditions de la construction d’un possible travail du deuil peuvent alors prendre place, quelles émotions se manifestent ou cheminent chez ceux qui restent, dans quelle mesure ils attribuent un rôle et un réconfort à des rites funéraires. D’autre part, elle pose la question de savoir qui, parmi les autres membres de la société humaine, s’associe à ce deuil, de quelle manière et avec quels effets.
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