Résumé :
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Inscrire la question du travail à l’agenda du développement durable ne va pas de soi, tant celui-ci bouscule les formes d’exercice de l’activité. L’abandon des pesticides se traduit par un surcroît de manutention dans certains métiers. L’économie circulaire, qui entend mettre un terme à l’obsolescence programmée des objets – un non-sens pour l’environnement mais aussi pour ceux qui les fabriquent – accentue la pression dans le secteur des déchets et du recyclage, avec des risques professionnels qui se multiplient. Néanmoins, des pistes s’entrouvrent pour donner au travail une place centrale dans les transformations à venir, penser la prévention en même temps que l’écoconception des biens et des services, redéfinir des modes de coopération et d’entraide entre les salariés. L’urgence climatique, doublée de la crise sanitaire, impose de s’en saisir. (introd.)
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