Résumé :
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Les collectivités territoriales font face à de nombreuses problématiques environnementales à la fois complexes et difficiles à remédier. Localement, les gestionnaires d’espaces verts peuvent mener des actions positives pour contribuer à préserver la biodiversité et la santé des habitants. Au cours des 15 dernières années, l’arrêt des pesticides dans les espaces publics a fait l’objet d’une attention grandissante. Des villes pionnières ont fait de cette aspiration une réalité. Pour surmonter les difficultés et rompre avec les habitudes, les gestionnaires ont ainsi exploité l’ensemble des techniques alternatives de désherbage et des solutions de biocontrôle. De nombreuses recherches scientifiques ont soutenu ces démarches dans le cadre du Plan national Ecophyto. Cependant, après plusieurs décennies d’un standard sans « mauvaises herbes », notamment dans les cimetières, le principal défi à relever a consisté à travailler l’acceptation de la flore spontanée par les habitants. De très nombreuses expériences menées au sein des collectivités témoignent ainsi de l’importance du changement de regard pour la pérennité de ces nouvelles pratiques. Ces démarches « Zéro pesticide » ont eu d’autres bénéfices, avec une réflexion plus globale sur les aménagements publics pour mieux considérer l’ensemble des services écologiques rendus par les espaces verts et la nature en ville.
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