Résumé :
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Avant le retrait de Mediator°, de nombreux cardiologues ont imputé ces valvulopathies médicamenteuses à d’autres causes, notamment rhumatismales. Pourtant, ces dernières étaient devenues très rares en France depuis longtemps. Les effets probables puis avérés sur les valves cardiaques de la prise de Mediator° ont été tardivement communiqués aux soignants par la firme Servier et l’Agence française du médicament. Pendant des décennies, les valvulopathies médicamenteuses n’ont pas été spécifiquement décrites dans les manuels de cardiologie. Les valvulopathies liées à la prise d’anorexigènes amphétaminiques proches de Mediator° avaient pourtant fait l’objet de publications dans la presse scientifique à partir de la fin des années 1990.
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