Résumé :
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La solidarité pensée sous la forme de l’État-providence s’est réduite par une dérégulation généralisée et, actuellement, les droits sociaux traversent une crise profonde. Pour une partie des acteurs, les politiques de solidarité doivent être repensées, simplifiées, décloisonnées, mieux gouvernées ; pour d’autres, il faut les restreindre ; pour d’autres encore, c’est un instrument d’asservissement social. La question se pose : comment refonder une pensée partagée sur la solidarité et ses finalités ? La notion de solidarité n’est-elle pas à penser dans une perspective dynamique visant la nécessité non seulement de consolider les droits sociaux, mais aussi d’en renforcer l’accès effectif ?
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