Résumé :
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Alors que les besoins de l’enfant sont placés au centre de la politique de protection de l’enfant telle que définie par la loi du 14 mars 2016, la 11e édition des Assises de la Protection de l’Enfance s’intéresse plus particulièrement aux évolutions à l’œuvre et à la manière dont les pratiques s’adaptent à ce nouveau paradigme. En effet, l’un des principaux objectifs de la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant vise à mieux prendre en compte les besoins de l’enfant et également à améliorer le recours et la collaboration à la famille et à l’entourage de l’enfant. Comment les répondants jugent-ils les évolutions sur ces sujets ? Quel regard portent les acteurs de la protection de l’enfance sur le travail avec l’entourage de l’enfant, le recours à sa famille, la protection par le statut…? Au travers de cette enquête, plus de 3300 personnes concernées par la protection de l’enfance donnent leur vision des pratiques actuelles d’accompagnement des enfants et de leurs familles. Une courte majorité de répondants pensent que la qualité de travail avec les parents des enfants suivis en protection de l’enfance a évolué positivement, 55 %, pour 39 % qui sont d’un avis contraire, les autres ne se prononcent pas. Un détaillé des réponses des personnes qui se sont prononcées fait apparaître des différences notables selon les professions déclarées. En effet ce sont 75% des personnels administratifs, 68% des magistrats qui pensent que cette qualité s’est améliorée alors que 63% des assistants familiaux expriment que ce n’est pas le cas, là où les travailleurs sociaux reflètent l’avis général. Pour les professionnels qui ne sont pas dans l’accompagnement quotidien des enfants et des familles il semble bien qu’on soit conscient d’une amélioration de la qualité de travail avec les parents. Comment se fait-il que les assistants familiaux soient d’un avis si différent ?
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