Résumé :
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On peut légitimement poser cette question provocatrice, tant les fins de vie et les décès de ces personnes en grande vulnérabilité semblent totalement occultés, non seulement des débats publics, mais également des politiques de santé en matière de soins et d'accompagnement du mourir. Cet article vise à comprendre les raisons pour lesquelles le champ du grand handicap échappe ainsi aux radars de la santé publique, alors même que les professionnels des établissements spécialisés qui les accueillent tout au long de leur vie d'adulte ont développé un véritable savoir-faire dans l'accompagnement de ces vies finissantes. (R. A)
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