Résumé :
|
L'institution médico-sociale n'envisage pas la mort : tournée vers les projets, elle en occulte la possible survenue. Lorsqu'elle survient néanmoins, c'est un traumatisme auquel personne n'est préparé. Il faut pourtant appréhender cette réalité et y faire face. C'est le temps du deuil qui s'impose, et avec lui la nécessité des rites à instaurer : la symbolisation des souffrances est la condition de leur apaisement. Les professionnels doivent se préoccuper de ces moments difficiles à traverser, et leur formation doit intégrer cet aspect de leur travail : il en va de la dimension humaine de leur fonction. (R. A.)
|