Titre : | Rapport d'information sur les services publics face à la radicalisation |
Auteurs : | Assemblée Nationale (Paris, FRA) ; Eric Diard, rapp. ; Eric Poulliat, rapp. |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris [FRA] : Assemblée Nationale, 2019/06/27 |
Collection : | Rapport d'information de l'Assemblée Nationale , num. 2082 |
Description : | 114p. / ann. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Agent public ; Djihadisme ; Radicalisation ; ARS ; Service public ; Etablissement public ; Terrorisme ; Attentat ; Prévention santé ; Idéologie ; Religion ; Islam ; Fonctionnaire ; Personnel ; Collectivité territoriale ; Commune ; Région ; Fonction publique ; Militaire ; Police ; Prison ; Personnel pénitentiaire ; Transport ; Université ; Profession santé ; Personnel hospitalier ; Proposition ; Recommandation ; Politique publique ; France |
Résumé : | La mission d’information sur les services publics face à la radicalisation a été créée par la commission des Lois de l’Assemblée nationale le 2 octobre 2018. L’objectif était double : dresser un état des lieux de la radicalisation, s’agissant aussi bien du personnel que des usagers, dans les principaux services publics, et formuler des préconisations pour en améliorer la prévention et la détection. Par «radicalisation», la mission entend tout extrémisme potentiellement violent à contenu politique ou religieux, visant par là au premier chef la radicalisation islamiste, compte tenu du contexte post-attentats dans lequel est plongé notre pays, mais sans exclure d’autres types possibles de radicalisation. Les rapporteurs se sont efforcés, dans un premier temps de leur étude, de mieux cerner le phénomène lui-même de la radicalisation, particulièrement délicat à appréhender, et de dresser un panorama des initiatives engagées à partir de 2014 pour y répondre, au niveau de l’État comme à l’échelon local. Leurs travaux les ont ensuite amenés à la conclusion que le personnel des forces de sécurité et de la justice (auquel on peut ajouter celui de l’Éducation nationale) n’était touché que de façon marginale par la radicalisation, et que celle-ci semblait sous contrôle grâce à la mise en place d’une série d’outils de prévention et de détection. Il semble en revanche aux rapporteurs que des zones d’ombres persistent sur d’autres secteurs de l’action publique, qu’il s’agisse du sport, de la santé, de l’université, des transports ou encore de la détention carcérale, soit que les dispositifs de prévention et de détection y soient encore incomplets, soit que l’enjeu posé par la radicalisation elle-même n’y ait pas encore fait l’objet d’une prise de conscience suffisante. Au terme de leurs travaux, les rapporteurs formulent trente-cinq recommandations destinées à renforcer les acteurs publics dans leur lutte contre la radicalisation de leurs agents comme du public. |
En ligne : | http://www2.assemblee-nationale.fr/documents/notice/15/rap-info/i2082/(index)/rapports-information |
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