Résumé :
|
S’il est un sujet sur lequel les seuls arguments employés devraient relever de la science économique, voire des théories managériales, c’est bien l’externalisation à l’hôpital. Or, le titre de cet article fait appel à la politique et à la psychiatrie. Spécificité française ? Sans nul doute puisqu’elle ne reflète pas seulement le goût de l’analyse d’un observateur attentif mais qu’elle s’ancre dans la pratique et dans l’expérience d’un régulateur, d’un hospitalier et d’un consultant. Faire ou ne pas faire – pour traduire en termes presque shakespeariens le dilemme du dirigeant d’un établissement de santé – est une décision qui s’inscrit dans une lente évolution, qui relève d’un choix rationnel, mais pas seulement, tant la situation de chaque hôpital à chaque époque peut peser. L’externalisation est-elle à la veille d’une extension considérable ou au contraire vouée à rester marginale ? L’analyse oblige à une réponse prudente mais surtout contrastée. (R.A.)
|