Résumé :
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Si la sécurité sociale fait partie de la « gestion publique », elle a conservé des caractéristiques propres : une loi financière propre, un pilotage par les soldes et pas seulement par des objectifs de dépenses, une dette qui fait l’objet d’un remboursement du principal et pas seulement des intérêts, des agents de droit privé, des partenaires sociaux présents dans les conseils, une contractualisation pluriannuelle par objectifs avec l’État, et une culture propre. Ces caractéristiques sont-elles des atouts reproductibles dans certaines sphères ? A contrario, la division des branches, en risques, n’est-elle pas dans certains cas un handicap à l’heure de la transmission des données et de la nécessité de repenser le service public autour de l’accompagnement à la personne ? Ce dossier aborde les modèles de pilotage, de financement, de management et de gestion et gouvernance de la Sécurité sociale. (extrait éditorial)
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