Résumé :
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Depuis 25 ans, la sociologie du travail n’a cessé d’évoluer. Des théories et des pratiques de recherche renouvellent les analyses en s’intéressant au travail en train de se faire. Autour de notions comme l’action située, la cognition distribuée, les pratiques, les prises, les appuis de l’action, ces approches enrichissent les problématiques et transforment le regard sociologique sur le travail. Quelles sont ces théories ? Qu’appelle-t-on les workplace studies ? Quel est le rôle de la sociologie des sciences dans ces nouveaux apports ? Y a-t-il une unité dans ces courants ? L’ouvrage répond à ces questions, s’interroge sur ce que cette sociologie de l’activité émergente change dans les rapports avec les autres disciplines et envisage aussi les relations avec une sociologie du travail plus classique. Loin d’être condamnées à rester enfermées dans de minutieuses descriptions de micro-situations, ces perspectives peuvent remonter vers les enjeux professionnels et organisationnels, envisager la division du travail, la subordination et la prescription du travail et révéler leur utilité dans l’intervention ou la recherche-action.
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