Résumé :
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Empowerment, ce mot anglais, étranger au français, ce mot étrange, a quelque chose d’intraduisible en français. Il est peut-être même en ce sens un symptôme français, ou du français. Mais symptôme de quoi ? Peut-être symptôme qu’il faudrait, quand on est français, faire « encore un effort » pour penser la citoyenneté, concept pourtant si français (voir « La déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen », produite par la Révolution française, par exemple). Qu’est-ce qui dans le concept « français » de citoyenneté, issu de la philosophie des Lumières, n’arrive pas à se dire et à se traduire, et que le mot empowerment tente de faire entendre ? Qu’est-ce qu’il y a d’intraduisible dans le français de la citoyenneté, que le mot empowerment pourrait énoncer ?
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