Résumé :
|
Le projet d'une médecine « pilotée » par les données repose sur une promesse d'innovations biomédicales disruptives découlant de l'exploration, sans hypothèse préalable, de données massivement recueillies et aboutissant à des soins individualisés par l'adaptation des solutions thérapeutiques au profil de chaque patient. Quelles incidences une telle évolution peut-elle avoir pour le droit de la santé ? La présente étude propose d'en interroger l'impact sous l'angle de l'évaluation des médicaments. A l'analyse, les premiers changements déjà repérables ne sont pas les plus évidents : en fait de rupture innovante, c'est plutôt la réutilisation des données disponibles et la recherche de similarité qui apparaît d'abord. Ensuite, ce sont les limites et les angles morts du projet qu'il convient de remarquer. (R.A.)
|