Résumé :
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Ces dernières années de nombreuses lois ont été votées qui ont en commun de mettre en place un contrôle social renforcé des populations en situation de marginalité. Elles débouchent sur une conception des rapports sociaux où les pauvres et les exclus sont désignés comme responsables de leur situation et comme des délinquants en puissance. Contrôles et fichages des chômeurs, des allocataires des minima sociaux, des populations issues des quartiers populaires, des parents démissionnaires, ce sont là les seules réponses apportées à l'approfondissement de la crise sociale. Ces dispositifs modifient en profondeur les missions des professionnels de l'emploi, de l'action sociale, de la santé ou de l'éducation. La privatisation de l'intervention sociale est en marche et certains services publics sont désormais gérés comme des entreprises, à la recherche de clients solvables. (extrait 4ème de couv.)
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