Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA 8lCR0xks. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Les médecins généralistes (MG) sont pleinement concernés par la prise en charge des patients souffrant d'addiction et doivent pouvoir s'appuyer sur un réseau spécialisé. L'objectif de l'étude était d'évaluer la prévalence du suivi des addictions par les MG, leur utilisation des structures de soins addictologiques et leurs besoins en correspondants spécialisés. Méthodes : Tous les MG libéraux et salariés des 9e, 10e, 18e et 19e arrondissements de Paris ont été contactés par téléphone et un questionnaire a été adressé à ceux qui l'acceptaient. Résultats : Cent trente-huit MG ont répondu (âge médian 57 ans, 38,4% de femmes, 54% en cabinet individuel) ; 78,9% recevaient au moins un patient par semaine pour une alcoolodépendance ; 38,1% recevaient au moins un patient par mois pour les opiacés et 40,2% pour le cannabis ; 46,8% réalisaient des sevrages ambulatoires en alcool et 65,0% en tabac ; 86,1% des MG avaient une structure addictologique d'aval identifiée, 69,6% déclaraient manquer de correspondants pour au moins un produit et 75,4% pour au moins une situation spécifique. Conclusion : La majorité des MG du nord de Paris prenaient en charge des patients atteints de troubles de l'usage de produits, travaillaient avec les structures d'addictologie et manquaient tout de même de correspondants spécialisés. Des optimisations sont proposées pour fluidifier les échanges.
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