Résumé :
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La loi de 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite loi Léonetti, complétée en 2016 par la loi Claeys Léonetti sur les nouveaux droits des personnes en fin de vie, a prévu en France la possibilité pour toute personne majeure d’exprimer par écrit sa volonté personnelle sur les conditions de limitation ou d’arrêt de traitement en situation de fin de vie, pour le cas où elle serait devenue hors d’état de faire connaître sa volonté. Ce dispositif de « directives anticipées » (DA) existe aux États-Unis et en Australie depuis le début des années 1990, plus récemment dans d’autres pays d’Europe (Allemagne, Suisse…). Dans leur article dans ce même numéro de Médecine, « La place du médecin et de la famille dans la décision pour des patients en fin de vie », Bismuth et al., à partir d’une situation concrète vécue par un jeune médecin en formation, analysent les difficultés rencontrées par les équipes soignantes dans la prise en charge des patients en fin de vie. Au-delà des questions fondamentales éthiques de la limitation, voire l’arrêt, de traitements de maintien en vie et du refus de « l’obstination déraisonnable », où est l’intérêt final du patient et qu’en est-il du respect de ses choix personnels ?
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