Résumé :
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Le service de chirurgie plastique du CHU de Lille, la banque de tissus du CHU de Lille et des industriels du textile ont proposé un nouveau concept de prothèse mammaire alliant les avantages de différentes méthodes utilisées jusqu’ici. Les études épidémiologiques montrent que peu de femmes ayant bénéficié d’une mastectomie, choisissent secondairement la reconstruction du sein malade. Nous avons cherché à savoir quelles raisons pouvaient expliquer le faible taux de reconstruction. Des raisons culturelles, d’âge, d’esthétique et d’étiologie de la mastectomie sont souvent évoquées. La réappropriation de son image apparaît pour certaines patientes très importante. Si l’apparition de nouvelles prothèses ne présentant pas les défauts des techniques antérieures augmentera certainement le nombre de reconstructions post-mastectomie, beaucoup de femmes ne chercheront pas à bénéficier de ces avancées thérapeutiques. (R.A.)
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