Titre :
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Patients agressés en milieu psychiatrique : revue de la littérature et implications cliniques (2018)
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Titre original:
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Patients assaulted in psychiatric institutions : Literature review and clinical implications
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Auteurs :
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A. Ladois-do pilar rei ;
S. Chraibi
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Revue d'épidémiologie et de santé publique (RESP) (vol. 66, n° 1, février 2018)
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Pagination :
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pp.53-62
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Abus sexuel
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Parcours de soins
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Bibliographie
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France
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Malade
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Psychiatrie
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Psychopathologie
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Traumatisme
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Violence
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Hôpital psychiatrique
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA FR0xF89E. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Un parcours de soin en psychiatrie est le lieu où se traite toutes les violences. Parfois, cette violence se manifeste par l'agression de patients par d'autres patients au sein des services psychiatriques d'urgence et/ou d'hospitalisation, pouvant être à l'origine du développement ou du renforcement d'un trouble de stress post-traumatique. Méthodes : Afin de contextualiser notre travail, dans un premier temps nous présenterons les données épidémiologiques du trouble de stress post-traumatique chez les malades mentaux, sachant qu'ils sont fréquemment exposés aux agressions. Dans un second temps, nous aborderons la question des agressions sexuelles et physiques entre patients lors d'un parcours de soin en psychiatrie. Dans ce cadre, sera étudiée la possible survenue d'un trouble de stress post-traumatique associé à ces expositions. Résultats : Ces expositions potentiellement traumatiques restent dans certains cas ignorées et/ou non prises en compte par les équipes de soignants, avec pour conséquence des patients pouvant ultérieurement développer un trouble de stress post-traumatique qui ne sera pas pris en charge durant leur séjour hospitalier en psychiatrie. Conclusion : À ce jour, encore peu d'études scientifiques se sont intéressées à étudier : la proportion de patients agressés par d'autres patients lors d'un parcours de soin en psychiatrie et le développement ultérieur de réactions péritraumatiques et/ou d'un trouble de stress post-traumatique associés à ces expositions. Nous savons qu'un nombre insuffisant d'établissements de santé publics et privés rapportent aux autorités compétences l'existence de tels faits. Également, une minorité de cliniciens et de soignants sont formés au dépistage et à la prise en charge des patients traumatisés. Pourtant, ces sujets relèvent tout particulièrement du champ de la santé publique et de la promotion de la santé.
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En ligne :
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https://login.ehesp.idm.oclc.org/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0398762017305229
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