Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA R0xBkHI9. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : L'allocation budgétaire des établissements de santé dépend du codage. Pour les traumatismes, la catégorie majeure de diagnostics "traumatismes multiples graves" (CMD26), censée identifier les patients les plus graves, génère davantage de recettes. Nous avons fait l'hypothèse que la CMD26 identifiait mal les traumatismes graves et coûteux. Méthodes : Nous avons conduit une étude rétrospective d'une base de données de trois centres de traumatologie de niveau 1. L' "Injury Severity Score" (ISS) et le "Trauma Related Injury Severity Score" (TRISS) ont été calculés. Dans un premier temps, les patients ont été divisés en deux groupes : CMD26 et non-CMD26, puis parmi cette dernière catégorie, nous avons distingué les traumatisés crâniens graves et les traumatisés du rachis. Les critères de jugement de la lourdeur clinique étaient la mortalité intra-hospitalière, un ISS=15, le TRISS, l'IGS II. Les aspects financiers ont été estimés par les coûts et les ressources hospitalières mobilisées. Pour tous les patients, l'écart entre recettes et coûts a été calculé. Résultats : Pendant deux ans, 2570 patients traumatisés ont été analysés (39+/-18 ans, ISS médian=14, mortalité observée=10%). Le groupe CMD26 comportait 805 (31%) patients, le groupe non-CMD26 1765 (69%). La classification en CMD26 identifiait des patients plus graves. Mais dans le groupe non-CMD26, il existait une proportion importante de traumatismes graves (ISS=15 : 35% ; TRISS
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