Titre :
|
Appliquer à l'art médical la doctrine des "Droits de l'homme" : du malade patient au patient co-acteur (2017)
|
Auteurs :
|
C. Hazif Thomas ;
Jean-Yves Le reste
|
Type de document :
|
Article
|
Dans :
|
Ethique & santé (vol. 14, n° 3, 2017/09)
|
Pagination :
|
145-150
|
Langues:
|
Français
|
Mots-clés :
|
Ethique
;
Dépendance
;
Vulnérabilité
;
Autonomie
|
Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par APHPDOC HR0x9r9k. Diffusion soumise à autorisation]. Construire une réflexion éthique, source d'interdépendance entre soignés et soignants, de dialogue à ne jamais rompre entre profanes et experts, est un préalable indispensable afin de respecter l'essence même du soin. Mais il y a une difficulté propre à ce moment du soin historiquement situé, qui oblige à laisser la "morale close" pour aller vers une "morale ouverte". Le débat est notamment aigu pour les personnes vulnérables non toujours capables de consentir à un acte précis mais qui ne sont pas dépourvues de toute volonté autonome. S'ouvrir au projet de reprise d'une autonomie côté soigné s'accompagne de nouvelles missions pour les soignants. C'est notamment le cas en psychiatrie : si les objectifs de santé publique et d'ordre social sont clairement posés au sein du champ de la santé mentale, la question de la liberté de choix du malade mental reste discutée. (R.A.).
|