Résumé :
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La grande précarité psychosociale ne fait que croître en Île-de‑France depuis quinze ans, touchant de plus en plus de femmes enceintes et d’enfants. Déclaration de grossesse tardive, moindre recours au diagnostic prénatal, peu ou pas d’accès à l’entretien prénatal précoce et à la préparation à la naissance, non-prise en compte de la précarité sociale comme un véritable facteur de risque médical dans les protocoles de soins… la non-conformité du suivi de grossesse s’ajoute aux risques somatiques, physiques et psychologiques de la grande exclusion pour faire de ces situations périnatales des cas cliniques complexes qui menacent la santé des femmes et des enfants concernés. Cette question de santé publique mobilise tous les acteurs du réseau solipam (Solidarité Paris Maman idf), réseau régional de santé périnatalité/grande précarité, dans une même volonté d’intégrer les risques environnementaux dans le projet de soins périnatals de la mère et de son enfant. (R. A.)
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