Résumé :
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Agrippine et l’ancêtre est le cinquième opus centré sur le personnage récurrent d’une ado tête à claques, paresseuse, égocentrique, mais plutôt sympathique, en perpétuelle bagarre avec sa famille, surtout son petit frère Biron ; comme le père est très absent, c’est surtout une histoire matriarcale : quatre générations de femmes se rencontrent (et se heurtent) dans ce volume : Agrippine qui a grosso modo 17 ans, sa mère (la plus équilibrée, la quarantaine bien assumée), sa grand-mère –qui veut se faire "jeune" à tout prix, porte des converses et un sac à dos rose- et enfin l’arrière grand-mère, Madame Zonzon, "l’ancêtre", 95 ans, insupportable vieille dame tyrannique et vindicative qui, comme Agrippine, se défend de sa dépendance en agressant tout ce qui bouge. Le surgissement d’une arrière-grand-mère que personne ne connaissait perturbe les trois générations suivantes : la grand-mère d’Agrippine, parce que sa mère ne lui a jamais pardonné d’avoir épousé un "communiste" ; Poule, la mère, parce qu’elle doit présenter ses insupportables rejetons ; enfin Agrippine, qui voit là une nouvelle source de profit… mais qui n’obtiendra pas grand-chose de la gourmande "ancêtre". Mais bien involontairement, "l’ancêtre" provoque des recompositions familiales plutôt favorables : sa fille retrouve un admirateur, et sa petite fille – la mère d’Agrippine- reparle à son mari.
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