Résumé :
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Les attaches contre la pédopsychiatrie d'inspiration psychanalytique au sujet de l'autisme sont retracées dans leurs sources et modalités historiques et idéologiques. Elles visent la promotion exclusive de protocoles comportementaux et médicamenteux basés sur des recherches réduites aux données physiopathologiques et génétiques. Les pressions partisanes du politique sur les résultats des évaluations des démarches cliniques tendent à réduire le libre choix des modes de prise en charge pour les équipes de soins (discréditées) et pour les parents, alors que l'Etat dote de manière insuffisante la pédopsychiatrie. Face au risque sanitaire, avec sous l'égide des parents, des réponses personnalisées complémentaires : sanitaires, éducatives et pédagogiques. Dans les échanges entre les acteurs, la psychanalyse travaille à partir des observations et des pratiques diverses, s'appuyant sur les vécus psychiques de chacun au sein de ces "constellations transférentielles" induites par les enfants autistes. Pour qu'enfin l'enfant noue une relation avec un Autre sécurisant. (R. A.)
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