Résumé :
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L'auteur dresse un bref rappel des principes fondamentaux de la réparation civile du dommage en général, et du dommage corporel en particulier, ainsi que les principes déontologiques généraux qui s'appliquent à tous les médecins, donc à l'expertise. Il soulève les difficultés spécifiques de l'expertise psychiatrique, en particulier la notion de consentement, l'intérêt du dialogue singulier tout en respectant le contradictoire, le respect du secret et les limites de la mission. Il rappel qu'une imputabilité sans diagnostic demeure contestable et qu'un diagnostic doit être sous-tendu par de la clinique. Il ne faut pas s'arrêter au niveau du symptôme ou des symptômes, mais toujours aller du symptôme au syndrome, puis à la structure c'est-à-dire au diagnostic qui permettra de donner un avis pertinent sur l'imputabilité. Il termine sur les particularités chez l'enfant, de par la nécessité de faire cohabiter sur le plan médico-légal l'enfant-objet et l'enfant-sujet. (R. A.)
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