Résumé :
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Partant du principe que des dysplasies (néoplasies cervicales intraépithéliales – CIN) classées CIN 1 à 3, dont l’agent causal est le HPV, précèdent obligatoirement les adénocarcinomes in situ (AIS) avant de devenir des cancers invasifs, la vaccination contre le HPV est recommandée pour les jeunes filles dès l’âge de 14 ans. Mais depuis sa mise à disposition en 2006, le vaccin contre le papillomavirus (HPV) ne cesse d’alimenter débats, controverses et mises au point. En 2015, l’étude de la CNAM associée à l’ANSM semblait confirmer la relative innocuité du vaccin, venant ainsi étayer les recommandations vaccinales émises à plusieurs reprises par le Haut Comité de Santé Publique pour prévenir les infections à HPV dont certains génotypes sont à potentiel cancérogène élevé. Mais de nouvelles données amènent à s’interroger sur certaines affirmations de parfaite innocuité. Ce dossier est l’occasion de refaire le point sur ces virus, avec lesquels nous avons de si « intimes relations » et de répondre aux questions suivantes : Que peut-on attendre de la vaccination ? Quelles en sont les limites ? Faut-il envisager son extension à la population masculine ? Quelles sont les données de vaccinovigilance ?
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